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NUITS DE LA CULTUREPIERRE DE MECQUEMEN

ESCH-SUR-ALZETTE | LUXEMBOURG

Maîtrise d'ouvrage : Les Nuits de la Culture 2022

Equipe :  Pierre de Mecquenem Compagnie La Machine  (mandataire), 

               Atelier LORIO, Guillaume Bracquemond, Yann Servoz, Tullio Forgiarini

Marché : Public

Type : Evénement culturel

Surface : --

Coût travaux : 500 000 € HT 

Etat : Livré en 2022

Missions : Conseil  

 

Ce projet de scéographie se déroule en clôture des Nuits de la Culture dans le cadre de la capitale européenne de la culture 2022 à Esch-sur-Alzette au Luxembourg. Ce spectacle réalisé en collaboration avec la compagnie Flamme de Pierre de Mecquenem au sein de la compagnie La Machine trouve son sens dans la politique culturelle et urbaine de la ville.

Ce spectacle accompagne la métamorphose d’un ancien site sidérurgique emblématique de la ville en nouveau quartier d’habitation mais aussi, à plus grande échelle, celle de la ville au travers de la culture. En ré-invitant le public au cœur de ce site en déshérance depuis les années 1990, il constitue une invitation à la réappropriation. Pour cela, le spectacle s’est construit autour d’un folklore imaginaire s’appuyant sur une réinterprétation d’un conte traditionnel luxembourgeois «Maus Ketty». Le public est alors invité à participer, à s’approprier les rites de ce folklore et ainsi à se projeter dans un univers imaginaire. Cet univers joue sur l’ambigüité entre le familier et l’inconnu à l’image de ce site perceptible depuis la ville mais pour autant inaccessible. Le paysage est ainsi transformé par un dialogue entre la lueur des flammes et différentes ambiances lumineuses électriques jouant avec la typologie du site. Ce paysage transformé accueille alors les protagonistes de la légende qui guident et initient les habitants à cette nouvelle célébration de leur métamorphose.

 

La proximité avec l’univers de Flamme et ses supports de feu, celui de La Machine avec ses personnages oniriques et celui de la culture locale eschoise a guidé la composition de cet univers avec un travail poussé sur les séquences qui traduisent spatialement la légende, la lumière ainsi que sur des notions plus sociologiques de folklore et de la manière dont celui-ci permet de s’approprier les lieux.

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